2009-2012

L’utilisation de l’énergie primaire à l’échelle mondiale se décompose environ comme suit : 42% pour le bâtiment, 32% pour le transport, 24% dans l’industrie, 2% pour l’agriculture. Dans le bâtiment en Belgique, environ 50% de l’énergie est utilisée pour le chauffage. Le besoin de chauffage provient : ​ du besoin de compenser les pertes thermiques par conduction à travers les murs, sol et toiture ; du besoin de chauffer l’air frais, entrant continuellement dans le bâtiment. ​ Pour diminuer la partie de la consommation d’énergie associée au chauffage, il convient en premier lieu de mieux isoler les bâtiments. Cependant, cette isolation induit généralement l’augmentation de l’étanchéité du bâtiment, par conséquent, celui du besoin en ventilation. Par ailleurs, la récente norme NBN D50-001 sur ventilation des bâtiments elle-même est plus exigeante quant aux débits d’amenée d’air neuf et d’extraction d’air vicié. ​ La récupération de chaleur (sensible et/ou latente) sur l’air vicié quittant le bâtiment au profit de l’air frais entrant permet de répondre aux exigences de ventilation, sans nuire à la consommation énergétique. Cette récupération de chaleur se fait au travers d’échangeurs de chaleur dont la problématique générique est de faire se croiser 2 fluides (air frais et air vicié) sans mélange, tout en maximisant la surface d’échange entre ces 2 fluides. ​ Les différents systèmes double flux existant sur le marché aujourd’hui se caractérisent tous par le besoin de gainages, ce qui les rend coûteux et difficilement compatible avec les besoins rencontrés en rénovation.

Le projet consiste au développement d’un système de récupération de chaleur double flux destiné aux bâtiments existants. ​ Le projet vise à obtenir un produit qui offre une solution innovante pour ventiler les bâtiments ou certaines pièces des bâtiments tout en récupérant l’énergie sur l’air vicié et sans nécessité de gainages. ​ L’objectif du projet est de développer une première unité de 60m³/h, ne récupérant que la chaleur sensible des locaux. D’entrée de jeu, 2 agencements seront étudiés : ​ La version murale : géométrie annulaire, s’intégrant au mieux dans l’épaisseur des murs. La version fenêtre : géométrie parallélépipédique, s’intégrant au mieux dans les encadrements des fenêtres.

• ACTE

• SIRRIS

• MicroSys Ulg

• MicroSys S.A.

• Ulg Laboratoire de thermodynamique, DSGE

• WOW

• CECOTEPE

• Cédia

• RUCON

• Dethier

• Sagita